Rien d’étonnant à ce qu’on cite nombre de réservistes comme ayant été ramassés sous le feu des blessés.
L’instruction technique et la pratique des choses militaires acquises pendant la période d’instruction ont été surtout utiles à la Women’s volunteer reserve dans l’organisation des innombrables services de l’arrière. Secrétaires d’état-major, employées d intendance, préposées aux services de ravitaillement, à l’habillement, à la solde, voilà comment de nombreuses formations les ont utilisées.
Il n’est pas jusqu’en première ligne où on ne les ait vues souvent au danger, sinon au milieu même de l’action. Téléphonistes, agents de liaison, télégraphistes elles ont dans les actions les plus dures, conservé tout leur sang-froid.
Plus loin des lignes, on les voit organiser des campements et des dépôts de remonte.
C’est en somme, à une date où l’armée anglaise s’improvise et hésite encore, les services auxiliaires de l’armée que les femmes contribuent à organiser.
Pour trouver parmi les Anglaises des combattantes, il nous faudrait quitter le front occidental et courir vers l’orient, pays des extraordinaires aventures.
L’opinion anglaise, nous l’avons vu, assigne aux femmes une grande mission : soigner les blessés, et elles-mêmes la considèrent comme le plus sacré de leur devoir.