Page:Abensour - Les vaillantes, 1917.djvu/355

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CONCLUSION


Il se trouve encore aujourd’hui des misogynes pour contester l’œuvre de guerre des femmes, critiquer leur attitude, rabaisser ou nier leur rôle, en déplorer les conséquences futures. Œuvre vaine, quand les faits parlent ; quand pour nos alliés, nos ennemis même, la patience et le courage féminins sont de la gloire nationale un des plus clairs rayons.

L’action des femmes ne saurait se discuter. Elle s’impose avec la clarté de l’évidence, avec la force du fait accompli. Les femmes n’ont voulu ni la guerre ni ses conséquences pénibles ou glorieuses. Elles ont accepté les unes, subi les autres avec la seule préoccupation d’être à la hauteur de la tâche que les circonstances — non elles-mêmes, — leur assignaient.

Cette tâche elles l’ont remplie et, puisqu’elle a été partie intégrante de la défense nationale, elle fut noble et belle quelles qu’en puissent être les conséquences pour l’avenir.

L’avenir ! le lecteur sera surpris, déçu peut-être de ne pas nous voir soulever le voile où s’enveloppe, mys-