Page:About - Causeries, deuxième série.djvu/110

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vérifie une fois de plus la grande théorie de Geoffroy Saint-Hilaire ; il justifie une fois de plus la création du vivier par M. Coste ; il montrerait, s’il en était besoin, que le microscope est bon à quelque chose ; il prouve que M. Duruy n’a pas mal fait de donner à Charles Robin une chaire qui le fait vivre ; il décidera peut-être l’Académie des sciences à recevoir un chercheur de premier ordre, sans billet de confession.

Mon excellent et très-honoré collaborateur, M. Victor Meunier, me pardonnera j’en suis sûr, cette petite incursion sur son domaine. J’ai voulu simplement tirer les conséquences d’un fait qu’il a déjà éclairé de sa lumière et sanctionne de son autorité. Je me sauve et j’arrive à l’Académie des beaux-arts, où M. Jules Pelletier a lu un travail hors ligne sur les voyages diplomatiques de Rubens.

Tous les journaux, c’est une justice à leur rendre, ont publié comme à l’envi cette étude d’un esprit très-juste et très-fin. Mais l’auteur est inconnu d’une grande partie du public ; c’est pourquoi je voudrais esquisser sa figure. Plus d’un de ceux qui me lisent s’est dit assurément : Pelletier, Pelletier ? Qu’est-ce que cet académicien-là ? Il est membre de l’Académie des beaux-arts ; cependant, nous n’avons ni peintre, ni sculpteur, ni graveur, ni compositeur célèbre du nom de Pelletier.