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ACTE TROISIÈME.

LE COMTE.

Oui.

CARDILLO, crie par la fenêtre.

L’a-t-on pris ? (Il revient au comte.) Ils l’ont, monsieur le comte ! Ah ! scélérat ! je vais l’étrangler de mes propres mains ! (Il sort.)[1]


Scène VI.

Les Mêmes, MARTINOLI, Sbires, puis CAPRICANA.
MARTINOLI, à la cantonade.

Vous le garderez à vue et vous le protégerez contre toute violence. (Au comte.) Monsieur le comte… (Ils se serrent la main.)

CARDILLO.

Justice ! monsieur Martinoli !

MARTINOLI, sévèrement.

Taisez-vous. Vous parlerez quand on vous interrogera. (Avec bonté.) Attends, mon pauvre Cardillo ! (Aux personnes qui sont entrées avec lui.) Messieurs, je vous en prie, que personne n’entre ici. (Aux sbires.) Gardez la porte. (À Cardillo.) Le professeur Capricana est, dans la chambre avec son interne. Allez lui demander si notre présence…

CARDILLO.

Le voici, monsieur Martinoli.

MARTINOLI.

Eh bien, docteur ?

CAPRICANA, branlant la tête.

Mauvais symptômes ! Les extrémités glacées ; une syncope qui ressemble bien à la mort. (Au comte.) Bonsoir, cher comte. Mon élève est là qui s’exténue à le frictionner, mais je crois qu’il perdra sa peine. Et dire que nous avons déjeuné ensemble ce matin ! (À Martinoli.) Notre whist de ce soir a été tristement interrompu. J’avais trois fiches. (Au comte.) Ah çà, vous, comment étiez-vous ici ?

  1. Les scènes 6, 7, 8 et 9 sont supprimées à la représentation.