Page:About - Gaetana, 1862.djvu/106

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
100
GAËTANA.

LE COMTE.

Dieu serait bien injuste s’il ne pardonnait pas à la vertu même !


Scène XI.

Les Mêmes, CARDILLO.
CARDILLO, entrant avec fracas par la porte de droite.

Il vit ! Il a repris connaissance ! Il m’a parlé !

GAËTANA, se levant.

Il vit… je cours…

« LE COMTE.

« Allez, Gaëtana ! c’est votre devoir !

« CARDILLO.

« Oh ! oui, madame ! Votre vue lui fera tant de bien ! — Elle est déjà loin ! »


Scène XII.

CARDILLO, LE COMTE.
CARDILLO.

Ah ! monsieur le comte ! C’est Dieu qui l’a permis ! Un vrai miracle, quoi !

LE COMTE.

Mais le docteur ?…

CARDILLO.

Les docteurs n’y entendent rien. C’est moi qui l’ai remis sur pied, ou plutôt… « vous allez dire que je radote… » c’est vous !

LE COMTE.

Moi ! comment ?

CARDILLO.

« Ah ! Laissez-moi ramasser mes idées ! On ne voit pas tous