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GAËTANA.
LE BARON.
Sais-tu que tu as ouvert ma porte avec une fausse clef ? que le flagrant délit est constant… que…
BIRBONE.
Allons chercher les magistrats, nous ferons d’une pierre deux coups.
LE BARON.
Sais-tu qu’il est imprudent de pousser un homme à la dernière extrémité lorsqu’on a son secret, qu’on est chez lui, et qu’il peut, en appuyant son doigt sur un ressort…
BIRBONE, fuyant.
Ah ! monsieur le baron, je suis sans armes !
LE BARON, poursuivant.
Tant mieux ! traître ! ton secret va mourir avec toi !
BIRBONE.
J’en appelle ! (Il court au timbre et sonne très-fort ; la porte de gauche s’ouvre, Cardillo paraît avec deux domestiques. Le baron s’arrête.)
Scène VIII.
Les Mêmes ; CARDILLO.
CARDILLO.
Monsieur le baron a sonné ?
LE BARON, troublé.
Moi ? je… Sortez !
BIRBONE.
Oui, monsieur le baron, je sors. Cardillo n’aura pas besoin de me jeter à la porte. (Il s’avance vers le fond.)
Scène IX.
Les Mêmes ; GAËTANA, entrant par la gauche.
GAËTANA, apercevant Birbone.
Birbone !