Page:About - L’Assassin, 1890.djvu/33

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

LECOINCHEUX, avec dignité.

Madame !

MADAME PÉRARD.

Notez que je ne prétends pas comparer la chasse à l’homme que vous poursuivez si glorieusement, et le modeste exercice qui préoccupait ce pauvre M. Pérard ; mais, si la cause différait un peu, les effets étaient exactement les mêmes. — M. Pérard m’adorait…

Lecoincheux s’est levé et assis précipitamment pendant tout ce qui précède.
LECOINCHEUX.

Je crois que de mon côté…

Il se trouve près de la table et toujours assis.
MADAME PÉRARD.

Pardon ! Il n’y a pas d’épingles sur votre chaise ?

LECOINCHEUX, se levant.

Non, madame, ou, s’il y en a, je m’en suis point aperçu.

Il rapproche sa chaise du canapé.
MADAME PÉRARD.

Alors pourquoi sautez-vous en l’air à chaque mot ?

LECOINCHEUX.

C’est qu’en effet, je vous l’avouerai, le soin des intérêts sociaux qui reposent sur moi…

Il se rassied.
MADAME PÉRARD.

Laissez-les reposer. M. Pérard, vous disais-je, m’aimait de tout son cœur, mais s’il avait été là, à mes genoux, et qu’une bande de canards eût traversé le paysage de ce côté, il aurait… (Lecoincheux se lève vivement.) Tenez ! comme vous !