Ne craignez rien, madame. (À Alfred s’asseyant derrière la table.) Vos nom, prénom et qualités ?
Mon nom ne fait rien à l’affaire…
Quoi ! monsieur, vous ne pouvez pas dire votre nom ?
Pardonnez-moi, madame, mon nom n’est pas en mon pouvoir. Il est engagé pour des raisons à moi connues, et que je vous exposerai plus tard, je vous le jure. Disons, si vous voulez, que je l’ai mis au mont de piété pour une vingtaine de mille francs.
Il a des dettes ! Un artiste ! Pauvre garçon !
Je sais tous vos noms, car vous en avez plusieurs, Philippe Roquet !
Puisque vous les savez, pourquoi les demandez-vous ?
Votre domicile ?
Eh ! monsieur, laissez cet interrogatoire ridicule qui ne peut vous mener à rien. Vous voyez bien que monsieur a des raisons pour ne pas vous répondre. Je les comprends sans qu’il les dise, moi, je ne suis qu’une femme, et je vous réponds de son innocence.