Merci, madame, votre confiance ne se trompe pas.
Gendarmes, empêchez que l’accusé ne communique avec le dehors. (Les gendarmes viennent prendre Alfred et le ramènent à droite, premier plan, à droite de la table, le brigadier ramène madame Pérard à gauche, en lui disant : (Sans violence, madame, sans violence) ; Lecoincheux se rassied. — À Alfred.) Reconnaissez-vous cette écriture ?
Oui, monsieur, c’est la mienne. Après ?
Après un tel aveu, toutes vos réticences et vos dénégations deviennent inutiles. Philippe Roquet, vous vous appeliez Croquemiche en 1814 ; Bouffe-la-Balle en 1817 ; en 1823 vous avez été condamné sous le nom de Fil-de-Soie ; il y a quatre mois vous avez été écroué à la prison de Rouen, sous le nom de Corbillon.
Moi ? (À madame Pérard.) Je vous supplie de croire…
Vous êtes accusé d’avoir, dans la journée du mardi 11 courant, assassiné l’illustre et malheureux Alfred Ducamp.
Ah ! ah ! ah ! mais c’est donc vrai ?
Cette tenue est indécente et ne peut qu’aggraver votre