voix délibérative, pris parmi les prélats occupant un siége dans le royaume, et dont l’un est président et les quatre autres conseillers. La présidence appartient de droit au métropolitain de la capitale. Les conseillers doivent retourner chaque année dans leurs provinces, à moins que le gouvernement ne retienne quelqu’un d’entre eux : il ne peut en retenir plus de deux.
La session annuelle du synode commence au 23 septembre de chaque année. Avant d’entrer en fonction, les membres du synode prêtent serment par l’allocution suivante :
« Majesté, sur le caractère sacré dont nous sommes revêtus, nous certifions que, toujours fidèles à Votre Majesté notre roi et notre maître, soumis à la constitution et aux lois du pays, nous ne cesserons d’appliquer tous nos efforts à accomplir, Dieu aidant, nos devoirs dans l’administration de l’Église, observant intacts, comme toutes les autres Églises orthodoxes du Christ, les saints canons apostoliques et synodiques, ainsi que les saintes traditions. Comme témoin de ce serment, nous invoquons le Tout-Puissant. Qu’il veuille accorder à Votre Majesté de longs jours avec une parfaite santé, maintenir votre royaume inébranlable, la rendre prospère, l’agrandir et la fortifier aux siècles des siècles. »
Le roi nomme auprès du saint synode un commissaire royal qui prête serment avant d’entrer en charge. La surveillance de tout ce qui se passe dans le royaume étant inhérente au pouvoir suprême du roi, en qui réside la souveraineté de l’État, le devoir du commissaire royal est d’assister, sans voix délibérative, à tou-