Page:About - La Grèce contemporaine.djvu/99

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Le jour où la Grèce exportera pour 50 millions de soies, de vallonées, de vins et de raisins de Corinthe, elle pourra sans aucun inconvénient acheter tous les ans pour 50 millions de fers et de tissus.

Jusqu’au moment présent, elle a exporté environ moitié moins de marchandises qu’elle n’en importait, et elle a perdu tous les ans plus de 10 millions de numéraire. Si l’on veut que le pays se rétablisse, il faut mettre l’exportation en équilibre avec l’importation, non pas en diminuant la quantité des choses importées, car elles sont nécessaires à la consommation du peuple, mais en augmentant la quantité de ces produits échangeables qui s’écoulent par l’exportation.

La principale ressource de la Grèce est dans l’agriculture.

Le pays, sans être très-fertile, pourrait nourrir 2 000 000 d’habitants. Il en a 950 000, et il ne les nourrit pas.

Je voudrais pouvoir, à l’appui de cette assertion, donner le chiffre précis des terres arables contenues dans le royaume. Mais je ne le connais point. Je suis aussi ignorant à cet égard que le roi Othon et ses ministres, qui n’ont jamais fait le cadastre du pays.

L’étendue du royaume est de 7 618 469 hectares.

On compte approximativement 2 500 000 hectares de montagnes et de rochers ;

1 120 000 hectares de forêts ;

2 003 000 de terres arables, dont 800 000 hectares appartenant à l’État.

Les marais et les lacs entretiennent dans la Grèce