Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/109

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tordant ses mains l’une dans l’autre, ma fortune appartient à l’homme qui me guérira ! Quels que soient les tourments qu’il me faudra endurer, j’y souscris de grand cœur si l’on m’assure du succès ; je ne regarderai pas plus à la souffrance qu’à la dépense !

C’est dans ces sentiments qu’il regagna la rue de Verneuil, tandis que son valet de pied cherchait l’adresse des chirurgiens célèbres. Le marquis et M. Steimbourg le ramenèrent jusque dans sa chambre et prirent congé de lui, l’un pour aller rassurer sa femme et ses filles, qu’il n’avait pas vues depuis la veille au soir, l’autre pour courir à la Bourse.

Seul avec lui-même, en face d’un