Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/110

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grand miroir de Venise qui lui renvoyait sans pitié sa nouvelle image, Alfred L’Ambert tomba dans un accablement profond. Cet homme fort, qui ne pleurait jamais au théâtre parce que c’est peuple, ce gentleman au front d’airain qui avait enterré son père et sa mère avec la plus sereine impassibilité, pleura sur la mutilation de sa jolie personne et se baigna de larmes égoïstes.

Son valet de pied fit diversion à cette douleur amère en lui promettant la visite de M. Bernier, chirurgien de l’Hôtel-Dieu, membre de la Société de chirurgie et de l’Académie de médecine, professeur de clinique, etc., etc. Le domestique avait couru au