Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/132

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retiré je ne sais où pour vivre de ses rentes, un client m’a recommandé celui-là, qui mourait littéralement de faim.

M. L’Ambert sonna un valet de chambre et ordonna qu’on fît monter Singuet, le nouveau concierge.

L’homme accourut ; il poussa un cri d’effroi en voyant la figure de son maître.

C’était un vrai type du pauvre diable parisien, le plus pauvre de tous les diables : un petit homme de trente-cinq ans, à qui vous en auriez donné soixante, tant il était sec, jaune et rabougri.

M. Bernier l’examina sur toutes les coutures et le renvoya bientôt à sa loge.