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Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/157

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s’amusait quelquefois à lui montrer dans le tête-à-tête toutes les faussetés qui sont, pour ainsi dire, le canevas de la vie élégante.

Et le monde des affaires ! Romagné crut le découvrir comme Christophe Colomb, car il n’en avait aucune idée. Les clients de l’étude ne se gênaient pas plus devant lui qu’on ne se prive de parler en présence d’une douzaine d’huîtres. Il vit des pères de famille qui cherchaient les moyens de dépouiller légalement leurs fils au profit d’une maîtresse ou d’une bonne œuvre ; des jeunes gens à marier qui étudiaient l’art de voler par contrat la dot de leur femme ; des prêteurs qui voulaient dix pour cent sur pre-