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Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/184

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Le pauvre diable contempla le nez qu’il avait fourni, et se mit à fondre en larmes

— Ch’est bien malheureux, mouchu Bernier ; mais j’attechte le bon Dieu que ch’est pas ma faute. Le nez ch’est gâté tout cheul. Chaprichti ! je chuis un honnête homme, et je vous jure que je n’y ai pas cheulement touché !

— Imbécile ! dit M. L’Ambert, tu ne comprendras jamais… et, d’ailleurs, tu n’as pas besoin de comprendre ! Il s’agit de nous dire sans détour si tu veux changer de conduite et renoncer à cette vie de débauche, qui me tue par contre-coup ? Je te préviens que j’ai le bras long et que, si