Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/187

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— Pas un centime ! C’est la Providence qui t’a mis sur la paille pour me rendre ma figure naturelle. Bois de l’eau, mange du pain sec, prive-toi du nécessaire, meurs de faim si tu peux : c’est à ce prix que je recouvrerai mes avantages et que je redeviendrai moi-même !

Romagné courba la tête et se retira, traînant le pied et saluant la compagnie.

Le notaire était dans la joie et le médecin dans la gloire.

— Je ne veux pas faire mon éloge, disait modestement M. Bernier, mais Leverrier trouvant une planète par la force du calcul n’a pas fait un plus grand miracle que moi. Deviner, à l’aspect de votre nez, qu’un Auver-