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Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/231

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Son destin fut débattu dans la voiture, tandis qu’il gobait les mouches auprès du cocher.

— Mon cher malade, disait le docteur au millionnaire, il faut garder à vue ce garçon-là. Je comprends que vous l’ayez renvoyé de chez vous, car il n’est pas d’un commerce très agréable ; mais il ne fallait pas le placer si loin, ni rester si longtemps sans faire prendre de ses nouvelles. Logez-le rue de Beaune ou rue de l’Université, à proximité de votre hôtel. Donnez-lui un état moins dangereux pour vous, ou plutôt, si vous voulez bien faire, servez-lui une petite pension sans lui donner aucun état : s’il travaille, il se fatigue, il