Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/237

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banquettes, comme s’ils avaient entendu la trompette du jugement dernier.

On annonça M. L’Ambert. Il avait ses lunettes d’or et souriait gravement, comme il sied en pareille occurrence.

Bien cravaté, ganté juste, chaussé d’escarpins comme un danseur, le chapeau sous le bras gauche, le contrat dans la main droite, il vint rendre ses devoirs à la marquise, fendit modestement le cercle dont elle était environnée, s’inclina devant elle et lui dit :

— Madame la marquige, j’apporte le contrat de vochtre damigelle.

Madame de Villemaurin leva sur