Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/238

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lui deux grands yeux ébahis. Un léger murmure circula dans l’auditoire. M. L’Ambert salua de nouveau et reprit :

— Chaprichti ! madame la marquige, ch’est cha qui va-t-être un beau jour pour la june perchonne !

Une main vigoureuse le saisit par le bras gauche et le fit pirouetter sur lui-même. À cette pantomime, il reconnut la vigueur du marquis.

— Mon cher notaire, lui dit le vieillard en le traînant dans un coin, le carnaval permet sans doute bien des choses ; mais rappelez-vous chez qui vous êtes et changez de ton, s’il vous plaît.

— Mais, mouchu le marquis…