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Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/57

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ment son étude. Le marquis de Villemaurin, vieux raffiné des plus compétents en matière de point d’honneur, disait que le duel est un jeu noble, où tout, depuis le commencement jusqu’à la fin de la partie, doit être correct. Or, un coup de poing dans le nez pour une demoiselle Victorine Tompain était la plus ridicule entrée de jeu qu’on pût imaginer. Il affirmait, d’ailleurs, sous la responsabilité de son honneur, que M. Alfred L’Ambert n’avait pas vu Ayvaz-Bey, qu’il n’avait voulu frapper ni lui ni personne. M. L’Ambert avait cru reconnaître deux dames, et s’était approché vivement pour les saluer.