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Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/74

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Le cocher du Turc était un de ces maraudeurs parisiens qui circulent passé minuit, sous un numéro de contrebande. Ayvaz l’avait pris à la porte de mademoiselle Tompain, et il l’avait gardé jusqu’à Parthenay. Le vieux routier sourit finement lorsqu’il vit qu’on l’arrêtait en rase campagne et qu’il y avait des sabres sous les manteaux.

— Bonne chance, monsieur ! dit-il au brave Ayvaz. Oh ! vous ne risquez rien ; je porte bonheur à mes bourgeois. Encore l’an dernier, j’en ai ramené un qui avait couché son homme. Il m’a donné vingt-cinq francs de pourboire ; vrai, comme je vous le dis.