Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/78

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en plein champ un supplément de pitance. Les yeux de maître L’Ambert, après avoir erré quelque temps à l’aventure, se sentirent attirés et comme fascinés par la grimace de ce chat. Il l’observa attentivement, admira la souplesse de ses muscles, le dessin vigoureux de ses mâchoires, et crut faire une découverte de naturaliste en remarquant que le chat est un tigre en miniature.

— Que diable regardez-vous là ? demanda le marquis en lui frappant sur l’épaule.

Il revint aussitôt à lui, et répondit du ton le plus dégagé :

— Cette sale bête m’a donné une distraction. Vous ne sauriez croire,