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de la clairière où l’on devait se battre. M. L’Ambert, superstitieux comme un joueur qui va entamer une grosse partie, voulut chasser ce fétiche malfaisant. Il lui lança un caillou sans l’atteindre. Le chat grimpa sur un arbre et s’y tint coi.
Déjà les témoins avaient choisi le terrain et tiré les places au sort. La meilleure échu à M. L’Ambert. Le sort voulut aussi qu’on se servît de ses armes et non des yatagans japonais, qui l’auraient peut-être embarrassé.
Ayvaz ne s’embarrassait de rien. Tout sabre lui était bon. Il regardait le nez de son ennemi comme un pêcheur regarde une belle truite suspendue au bout de sa ligne. Il se