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Page:About - Les mariages de Paris, 1856.djvu/257

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’fjf .ìii LE BUSTE.\t251 Mais n’importe ! c’est elle qui vous donnera votre portrait, grand enfant, et fasse le ciel que nous en ayons dix ou douze exemplaires \ » Il n’y a pas d’incrédulité qui tienne contre un pa¬ reil langage. Daniel se laissa doucement persuader# Le bonheur est un hôte qui n’a pas besoin de se faire annoncer : il trouve toujours les portes ouvertes. Le 1er février 1856, par ce beau soleil d’hiver que vous n’avez pas oublié, M. sert de Guéblan et sa jeune femme sc promenaient en américaine dans les allées du parc. Daniel conduisait lui-même. En pas¬ sant sous le chêne rond, Victorine lui fit signe d’ar¬ rêter.\t' « Te souviens-tu? dit-elle. C’est ici que ta présen¬ tation s’est faite. J’étais assise là, sous mon beau vieux chêne, dont les feuilles étaient moins rousses qu’aujourd’hui, et je dévorais un livre du plus haut intérêt, l’histoire de l’incomparable Atalante : je n’en J ai jamais lu la fin. — Et pourquoi ?\t. — Est-ce que tu m’en as laissé le temps? Le voici, ce bienheureux petit livre. Veux-tu que je t’en lise un chapitre? — Merci, mon cher amour. Remets tes mains dans ton manchon.

—* Seulement la dernière phrase? — A quoi bon, si je ne connais pas le commen¬ cement?