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ce maudit nom de Dandin, voltigeait dans l’air au¬ tour de lui. Au moment d’entrer en scène, il l’enten¬ dait derrière un décor. Il regardait, et ne voyait per¬ sonne; le parleur s’était éclipsé. 11 voulait courir plus loin ; impossible ! à moins de manquer son en- T- trée. Ne cherchez pas à cette persécution des causes surnaturelles ; elle s’explique assez par la légèreté ■ ■ de Pauline, qui n’était qu’une enfant, et par la ma¬ lice naturelle aux comédiens, qui veulent rire à tout prix,
Les quolibets aigrirent l’humeur de Gorgeon, et la bonne harmonie du ménage fut rompue. ;1 querella sa femme. Pauline, forte de son innocence, lui tint tète. Elle disait : « Je ne veux pas être tyrannisée. » Gorgeon répondait : « Je ne veux pas être ridicule. » ■ k Leurs amis communs donnaient tort au mari. « S’il était si ombrageux, pourquoi avoir choisi sa femme au théâtre? Il eût mieux fait d'épouser une petite bourgeoise, personne ne serait allé la relancer chez lui. » Au milieu de ces débats, le jour anniversaire de leur mariage s’écoula sans qu’ils y eussent songé ni l’un ni l’autre. Ils s’en aperçurent le lendemain, cha¬ cun de son côté. Gorgeon se dit : « Il faut qu’elle m’aime bien peu pour l’avoir laissé passer. » Pauline pensa que son mari regrettait probablement de l’a¬ voir épousée. M. de Gaudry, qui n’était jamais loin, envoya un bracelet à Pauline. Gorgeon voulait aller FV.'jÎ ’ a