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Page:About - Les mariages de Paris, 1856.djvu/356

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350 LA MERE DU LA MARQUISE. promène ainsi, toute seule, hors de son ménage, ne joue pas un rôle applaudi dans le monde. Si vous tenez absolument à coudoyer des duchesses, allez obtenir par de bons procédés que votre gendre vous ramène le connais assez pour vous prédire que vous atten¬ drez longtemps. Retournez à Arlange. Ne soyons pas plus fiers que Mahomet : la montagne ne venait pas à lui, il alla modestement à la montagne. » C’était assez bien parlé, mais Mme Benoît ne se le tint pas pour dit. Elle se présenta, passé midi, chez cinq ou six de ses débiteurs. Personne n’ignorait le mariage de sa fi île, mais personne ne témoigna le désir de la connaître. On parla abondamment du mar¬ quis, on le peignit comme un galant homme, on loua son esprit, on regretta sa rareté et sa misanthropie, et Ton s’informa s’il passerait l’hiver à Paris. La veuve essaya en vain de replacer la pétition qu’elle avait adressée à M. de Subresac ; elle ne put trouver d’ouverture. Elle ne perdit pourtant pas Tespérauce, lui restait encore une ressource, une ancre de salut le plus à attendre. C’était une oìie petite vieille de soixante ans, à qui Ton ne reprochait rien que de la à Paris. Votre escapade Ta froissé ; voilà pourquoi il ne vient pas vous rejoindre. Si vous l’attendez ici, je qu’elle réservait pour les dernières extrémités : la com- ■ tesse de Malésy. La comtesse était la femme qui lui devait le plus, et par conséquent celle dont elle avait