LA MÈRE DE LA MARQUISE.\t361 w1 — Il n’avait rien. '\t'\t•\t■\t. — Tant mieux pour vous! Les mauvais sont riches endiablé; ils ont acheté la terre et le château, et ils ont pris le nom par-dessus le marché. Quel nez a-t-il?\t — Qui? — Votre gendre.\t' — Un nez aquilin. .\t- — Je vous en fais mon compliment. Les faux Ou¬ treville sont de vrais magots; tous nez en pied de marmite. —C’est celui qui est sorti de l’Ecole polytechnique. — Mais je lé connais! Un peu fou : c’est un bon. Mais alors, vous qui êtes une femme de sens, expli¬ quez-moi comment il a commis cette sottise-là? » Ce fut au tour de Mme Benoît à faire la sourde oreille. La comtesse reprit : Je dis, la sottise d’épouser votre fille. Elle est donc bien riche ?\t'\t. — Elle avait cent mille livres de rente en mariage. Nous autres bourgeois nous avons gardé l’habitude de donner des dots à nos filles.— Attrape ! — N’importe; cela m’etonne de lui. Je lui croyais l’âme bien située. Vous comprenez, petite, que je ne dirais pas cela s’il était ici ; mais nous sommes entre nous.... — Qu’y a-t-il, Rosine? * — Madame, répondit la femme de chambre, c’est ce commis du Bon-Saint-Louis. ■
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