362\tLA\tMÈRE\tDE\tLA MARQUISE. — Je n’y suis pas ! Ces marchands du Bon-Saint- Louis sont insupportables. Ah ! petite, votre père ■\tt\ti était un galant homme! Je disais donc que le marquis sera blâmé de tout le monde. Personne ne le lui re¬ prochera en face; son nom est à lui, il le traîne où il veut. Mais il n’est pas permis à un véritable Outreville de s’enca.... de se mésa....—Qu’est-ce encore, Rosine ? — Madame, c’est M. Majou.\t. -— Je n’y suis pas; je suis sortie pour la journée ; je viens de partir pour la campagne. A-t-on vu un marchand de vin pareil? Les créanciers d’aujour¬ d’hui sont pires que des mendiants : 011 a beau les chasser, ils reviennent toujours ! Ah! petite, votre père était un saint homme! Votre fille est-elle jolie, au moins ? — Madame, j’aurai l’honneur de vous la présenter un de ces jours dans l’après-midi. Mon gendre est dans nos terres. ■ — C’est cela, amenez-la-moi un matin, cette jeu¬ nesse. J’y suis toujours jusqu’à midi,... —Encore, Rosine! c’est donc procession, aujourd’hui? — Madame, c’est M. Bouniol. — Répondez qu'on me pose les sangsues. — Madame, je lui ai déjà dit que madame-la com¬ tesse n’y était pas. Il répond qu’il est venu cinq fois en huit jours sans voir madame, et que si l’on refuse de le recevoir, il ne reviendra plus. — Eh bien, qu’il entre : je lui dirai son fait. Vous
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