Page:About - Les mariages de Paris, 1856.djvu/69

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LES JUMEAUX DE L’HÔTEL CORNEILLE. 63 tous les mineurs qui vont à San-Francisco se four¬ niront chez vous en passant. Croyez-moi, c’est la vraie Californie. Vous n’avez pas d’argent pour commencer l’entreprise, on vous en procurera. Une bonne affaire trouve toujours des capitaux, surtout en Amérique, S’il vous faut un associé, me voici. >• C’est ainsi que nous avons fondé la maison Cliarlier, Bourgade et Cie, dont les actions sont cotées à ia Bourse de Paris.

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Nous les avons émises au capital de cinq cents francs, et j’en ai mille pour ma part. Elles ont décuplé de va¬ leur, et elles ne s’arrêteront pas là. On parle de nou- — Comment ! lui dis-je, vous avez gagné cinq —Mieux que cela, mais qu’importe? Dites-moi donc par quel miracle du malheur toutes mes lettres sont Vous les retrouverez à la poste. On a su rapide- | ment à Paris le naufrage de la fìelle-Ântoinetle. Votre i première lettre sera arrivée quelques jours plus tard, quand ces dames avaient quitté la rue d’Orléans. Je | crois me rappeler qu’elles ont déménagé sans donner leur adresse : elles voulaient cacher leur misère, et - ■ ™ P d’ailleurs elles n’attendaient plus de nouvelles de per¬ sonne. Comment la poste aurait-elle pu les découvrir ? ■ Le facteur n’entre pas une fois en huit jours dans la rue Traversine. Vous n’avez pas idée de ce que j’ai souffert : millions ! velles mines en Australie. restées sans réponse?