Page:About - Les mariages de Paris, 1856.djvu/95

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l’oncle et le neveu.\t89 plus remarquable en ce genre depuis le Traité des ma¬ ladies mentales du grand Esquirol. Il y a quelques ours, j’ai déjeuné à la salle de garde de la Sa pêtrière avec les internes. J’ai là un ami de collège que vous connaissez peut-être, M. Ravin. — J’en ai entendu parler comme d’un jeune méde¬ cin de grand avenir. — Tous ces messieurs m’ont assuré que si mon oncle pouvait être guéri, c’était par vous. Je sais, du reste, que vous êtes un père pour vos ma ades, e ne vous ferai donc pas l’injure de vous recommander M. Mor- lot. Quant au prix de sa pension, je m’en-rapporte absolument à vous, >* Il tira de son portefeuille un billet de mille francs qu’il posa lestement sur la che¬ minée. « J’aurai l'honneur de me présenter ici dans le courant de la semaine prochaine. A quelle heure est-il permis de visiter les malades ? — De midi à deux heures. Quant à moi, je suis toujours à la maison. Adieu, monsieur.

  • — Arrétez-le ! cria l’oncle Morlot, ne le laissez pas

partir! C’est lui qui est fou; je vais vous expliquer sa folie. — Du calme, mon cher oncle ! dit François en se retirant. Je vous laisse aux mains de M. Auvray ; il aura'bien soin de vous. » M. Morlot voulut courir après son neveu, le doc¬ teur le retint : « Quelle fatalité ! criait le pauvre oncle ; il ne dira