Page:About - Les mariages de Paris, 1856.djvu/96

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9u\tl’oncle\tet le neveu. pas une sottise ! S’il pouvait seulement déraisonner un peu, vous verriez bien que ce n’est pas moi qui suis fou. » François tenait déjà le bouton de la porte. Il re¬ vint sur ses pas comme s’il avait oublié quelque chose, marcha droit au docteur et lui dit : « Monsieur, la maladie de mon oncle n’est pas le seul motif qui m’amène. — Ah! ah! » murmura M. Morlot, qui vit luire un rayon d’espérance. , Le jeune homme poursuivit : « Vous avez une fille. — Enfin ! cria le pauvre oncle. Vous êtes témoin qu’il a dit : Vous avez une fille ! » Le docteur répondit à François ; « Oui, monsieur. Expliquez-moi.... — Vous avez une fille, Mlle Claire Auvray. — L’y voilà ! l’y voilà ! Je vous l’avais bien dit. --Oui, monsieur, dit le docteur. — Elle était, il y a trois mois, aux eaux d’Ems avec sa mère. — Bravo ! bravo ! hurla M. Morlot. — Oui, monsieur, » répondit M. Auvray. M. Morlot courut au docteur et lui dit : « Vous n’étes pas le médecin ; vojjs êtes un pensionnaire de la maison ! — Mon ami, répondit le docteur, si vous n’êtes V pas sage, nous vous donnerons une douche. »