Page:About - Rome contemporaine.djvu/215

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ques châteaux dans les provinces, une ou deux galeries qui font l’admiration des étrangers, mais toute cette fortune compose un majorat inaliénable. On est forcé de la conserver et même d’en prendre soin. Les revenus, qui suffiraient à tout, sont grevés de mille et une hypothèques. Non-seulement on doit aux créanciers, mais on doit aux ancêtres. Celui-ci a fondé un chapitre de chanoines, cet autre a doté un collège, décoré une chapelle : la chapelle, le collège, le chapitre, sont autant de charges accablantes qui pèsent sur le pauvre héritier. Il suit de là que le revenu disponible des plus illustres familles n’est pas en proportion avec les besoins de leur rang.


Les Corsini ont 500 000 francs de revenu net.
Les Borghèse, 450 000.
Les Ludovisi, 350 000.
Les Grazioli, 350 000.
Les Doria, 325 000.
Les Rospigliosi, 250 000.
Les Colonna, 200 000.
Les Odescalchi, 200 000.
Les Massimo, 200 000.
Les Patrizi, 150 000.
Les Orsini, 100 000.
Les Strozzi, 100 000.