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en lui servant une petite pension. J’acceptai de grand cœur une invitation si gracieuse, et nous nous mîmes en route le 10 juin 1858.


Albano, l’Ariccia, Genzano et presque tous les villages de cette banlieue se présentent avec un air de grandeur. Les palais et les couvents y abondent. Les maisons des marchands de campagne, sans viser au grandiose, sont larges et hautes ; elles ont un cachet de bourgeoisie rustique et ne sentent point le parvenu.


Dans les communes voisines de la capitale, les professions de boucher, de boulanger, d’épicier, etc., sont exercées en vertu d’un privilège, comme des fonctions publiques. On sollicite un comptoir d’épicier comme un bureau de loterie ou un débit de sel et de tabac.

Le privilège est partout dans les États pontificaux. Compagnie d’assurances, verrerie, raffinerie, fabrique de stéarine ; toute industrie un peu importante est fondée sur un privilège. Les paniers mêmes où l’on vend des fruits sur la place Navone sont loués aux marchands par un entrepreneur privilégié.