Page:About - Tolla, 1855.djvu/30

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20 TOLLa. vio. La comtesse Feralili, sou amie (l’enfance, se rappelait que la belle Aisunta avait refusé deux ou trois fois la main du marquis Trasimcni, sans que rien put expliquer celte répugnance. Le jour du mariage, on avait eu beaucoup de peine u lui faire quitter le noir pour lui faire prendre le costume traditionnel des mariées. Elle avait dit à sa mère en partant pour l’église : « J’entre dans le mariage comme dans un couvent. » De ces souvenirs tiès- vngues, dont l'authenticité même était fort con¬ testée, quelques personnes avaient pu conclure (pic la marquise portait le deuil d’un premier amour. Au moment où commence celle histoire, Mme Tra- suneni était assise dans un coin du grand salon, entre la comtesse Keraldi et une étrangère éta¬ blie depuis plusieurs aimées 'i Kome, la géné¬ rale Eratief. Tout en causant, ces trois nui es regardaient avec une salislailion visible un qua¬ drille ou leurs enfants étaient réunis. Philippe ou P ppo Ti asimeni dansait avec Tolla, en face de Na¬ dine Eratief, toute tière d’avoir pour cavalier le lion des liais de Kome, le roi de la jeunesse dorée, Lello Loromila, des princes Coromila-Borgbi. Pour un bomme averti, les physionomies de ces quatre jeunes gens Auraient cle 1111 spectacle cu¬ rieux. Lello (loromila paraissait causer très-vire¬ ment Avec sa danseuse, (pii semblait plaisanter d