Page:Abrantès - L’Exilé, Une rose au désert, tome 2.djvu/211

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On voit que si Georges Mnicheck n’oubliait pas la grandeur future de sa fille, il ne s’oubliait pas non plus.

Un article exigé par le jésuite Gaspard Sawiecky portait que le czar s’engageait à faire adopter la religion catholique en Moscovie, à quelque prix que ce fût[1]

— Dieu vous garde, Démétrius ! lui dit Sigismond, roi de Pologne, lorsque Mnicheck le lui présenta ; soyez le bien venu à notre cour ; car, d’après les preuves qui nous ont été données, nous vous reconnaissons pour le légitime souverain de Moscovie, et, vous considérant comme notre ami, nous vous autorisons à traiter avec les gentilshommes de notre royaume, leur donnant également permission de vous prêter aide et conseil.

Et le même jour il lui assignait une pension de quarante mille florins.

Mais la diète était plus puissante que le roi

  1. Ce fut ce qui le perdit.