Page:Abrantès - L’Exilé, Une rose au désert, tome 2.djvu/262

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yeux de Marina… Elle se détourna… Jankeli sourit… puis et il ajouta :

— Mais il faut vous presser de me reconnaître ouvertement… votre terreur en m’apercevant a fait un très-mauvais effet ; il faut le détruire… Croyez-moi, le parti que je vous présente est le plus profitable pour vous : qu’iriez-vous chercher en Pologne ? de l’humiliation dans votre pays, où vous serez sujette après avoir régné ici ? Je vous offre une couronne, et, de plus, le plus ravissant plaisir pour une âme de femme, celui de la vengeance.

À ces mots, cette parole… la Vengeance ! Marina se laisse entraîner hors de la tente par son père… Ils sont sur une élévation d’où ils sont vus de toute l’armée rangée en bataille au-dessous de la colline… Le palatin pousse Marina dans les bras de Jankeli ; elle résiste un moment, mais son père lui dit :

— Marina, songe à la vengeance…

— Que faut-il faire ?