Page:Abrantès - L’exilé : une rose au désert.djvu/158

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

un tout formé de parties qui s’harmonisaient parfaitement ensemble… il y avait du charme enfin dans cette figure, chose rare dans un homme… ce charme agit à l’instant sur M. Van-Rosslyn : il fut au-devant de l’étranger, lui prit la main cordialement, le conduisit à un siège, se plaça près de lui, et lui dit aussitôt :

— Général, vous avez écrit quelques mots sur votre carte qui indiquent que vous désirez me voir seul… me voici. Que puis-je pour vous ? votre nom est sur la fatale liste !…

Et le brave homme serra vivement la main du proscrit.

Le général de Sorcy sentit que la cordialité de M. Van-Rosslyn était vraie, il serra à son tour la main du banquier belge, et ces deux hommes, qui ne se connaissaient que depuis quelques minutes, comprirent tous deux qu’ils avaient trouvé un ami.

Le général remit à M. Van-Rosslyn une lettre particulière de M. M…