toute la vigueur de sa jeunesse, étaient comme un présage sinistre pour le bon vieillard flamand, dont la vie toujours calme le rendait étranger à ces vives sensations qui bouleversent l’existence… Il ne savait pas surtout combien nous abusions des mots à cette époque. Peu importait de causer une peine vive, d’alarmer par des mots dont la gravité devait ne se jamais démentir !… l’abus des mots et des phrases a peut-être causé plus de mal chez nous que bien des actions et des exemples… Heureusement qu’après leur apogée est venu leur déclin, et qu’on en a reconnu l’abus.
Toutefois ce n’était pas le cas où se trouvait le général de Sorcy ; seulement, il disait trop ce qu’il voulait faire ; mais ce qu’il annonçait, il le voulait exécuter, lui ! M. Van-Rosslyn le comprit, et ce fut avec le cœur serré qu’il le vit s’éloigner de lui…
— Je veux lui envoyer Sarah, dit le bon