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Page:Abrantès - L’exilé : une rose au désert.djvu/231

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d’oreilles en paires également en perles fines. Les bracelets et le collier avaient chacun pour fermoir un solitaire du prix de deux mille écus ; deux pierres, d’un prix beaucoup plus élevé servaient de bouton aux boucles d’oreilles. C’était le cadeau de noces de l’oncle Van Rosslyn. Sa valeur surpassait deux cent mille francs…

Mais il avait fait à Sarah un présent bien autrement précieux pour elle et lorsqu’il le lui remit, le matin même de la cérémonie, au moment où son courrier venait d’arriver de Paris, la joie qu’elle en éprouva fut peut-être la plus vive de cette journée d’enchantement…

Lorsque Sarah entra dans le salon où toute la famille était réunie, un murmure d’approbation admiratrice l’entoura aussitôt… Elle était belle en effet d’une radieuse beauté. Il y avait dans ses traits un charme inconnu, une magie qui la rendait adorable… Mais elle ne vit et n’entendit rien de ce qui se disait autour d’elle, et, souriant doucement à M. de Sorcy