Page:Abrantès - L’exilé : une rose au désert.djvu/232

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en lui donnant le salut du matin, elle lui fit signe de la suivre dans une pièce voisine…

— Alfred, lui dit-elle en le regardant avec une émotion qui se trahissait par une vive rougeur et le mouvement précipité de son sein qui soulevait la dentelle et les perles qui le couvraient, Alfred, je vais voir si vous m’aimez vraiment !

Et elle souriait avec une grâce charmante en montrant des dents aussi régulières et aussi blanches que les perles de son collier…

— Vraiment, dit Alfred ému lui-même à la vue de cette créature ravissante, dont le cœur était à lui et dont l’amour lui donnait le bonheur… vraiment, la preuve est tardivement demandée… et que faut-il faire pour vous prouver que je vous aime ? poursuivit-il en souriant à son tour…

Sarah lui remit un paquet à son adresse, sur lequel était le timbre du ministère de la guerre de France. Alfred l’ouvrit sans présumer le bonheur qu’il allait lui annoncer… À peine eut--