Page:Abrantès - L’exilé : une rose au désert.djvu/267

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

vrez la portière… Voulez-vous monter avec nous ? dit-elle en souriant à Réné…

Il sauta légèrement à terre, monta dans la calèche… et s’assit en face de madame de Sorcy, tout joyeux d’avoir établi une sorte de demi-mystère entre eux, car madame de Bellay n’avait pas entendu leur rapide entretien.

— Merci dit Sarah tandis que madame de Bellay tournait la tête de l’autre côté de la voiture… Merci !… Je vous en sais d’autant plus de gré que vous ne savez peut-être pas combien il est susceptible, et combien il souffre surtout d’être dépassé dans une course !…

— C’est, au contraire, parce que je le sais, répondit Réné sur le même ton mystérieux…

Madame de Sorcy le regarda avec une expression de reconnaissance plus marquée… Dans le même moment, madame de Bellay, qui avait été penchée hors de la calèche pour regarder le beau cheval de M. d’Erneville, dit en riant :