Aller au contenu

Page:Abrantès - L’exilé : une rose au désert.djvu/268

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Mais, si vous laissez Rapide suivre la calèche, monsieur d’Erneville, on viendra vous chercher là où vous êtes assis tout aussi bien que sur le dos de votre cheval.

— Caroline a raison, dit madame de Sorcy renvoyez Rapide avec votre domestique… quant à vous… voulez-vous dîner avec nous ?

Réné s’inclina, et, pénétré de contentement de tout cet arrangement de journée, il donna ses ordres à son domestique, et s’établit sur son coussin de voiture comme s’il eût été dans la bergère la plus moelleuse et qu’il dût y passer la journée ; il était évident qu’il était fort heureux.

Arrivés au lieu du rendez-vous, ils trouvèrent une très-grande foule ; M. d’Erneville donna l’ordre au cocher de tourner du côté du bois, de manière que les chevaux ne se trouvassent pas exposés à recevoir un coup de timon ou bien à en donner un.

— De cette manière, dit en riant madame de Sorcy, nous ferons une charmante promenade !