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Page:Abrantès - L’exilé : une rose au désert.djvu/310

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cation, à la provoquer, tandis que, par les conseils de René, elle la fuyait et perdait ainsi le dernier espoir de parvenir à ramener Alfred à elle !…

La salle de l’Opéra était remplie d’une foule immense qui venait chercher l’amusement et n’y trouvait que l’ennui, à moins qu’un motif ne fit venir dans ce lieu de folie et de corruption… Dans la salle du foyer, au-dessous de la pendule, était un petit masque vêtu d’un domino de satin noir garni de blondes… son camail bien arrondi, ses gants blancs bien tirés, son pied chaussé d’un petit soulier de satin noir, tout était si élégant dans le petit masque, que beaucoup d’hommes avaient déjà tenté de lui parler, mais le petit masque avait toujours repoussé les moindres attaques et paraissait attendre quelqu’un… il regardait souvent à la pendule et puis autour de lui… enfin vers une heure et demie une main pressa la sienne, une voix prononça le mot : Mystère !…