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DISCOURS
DE M. SAINT-MARC-GIRARDIN
DIRECTEUR DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE
23 juillet 1863
Messieurs,
J’aurais mauvaise grâce à louer l’Académie du soin particulier qu’elle apporte à remplir les fonctions que lui a confiées
M. de Montyon. Je puis dire, cependant, que les conversations
qui suivent le rapport fait par la Commission chargée
spécialement d’examiner les bonnes actions qui nous sont
signalées, m’ont toujours semblé être un résumé complet
de tout ce qui peut se dire pour et même aussi contre l’institution de M. de Montyon.
C’est une de ces conversations, celle de cette année, que je voudrais rapporter aujourd’hui le plus simplement du monde. L’Académie, quand elle examine les actes de dévouement