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(Prenant un fleuret et lui en donnant un.)
Donc, en garde ! et champ libre à toute votre adresse.
(Ils font des armes.)
Allons, ferme ! poussez ! allons, plus de vitesse !
(S’arrêtant après quelques coups.)
Il suffit !
(Il dépose les fleurets et va à lui.)
Êtes-vous très-brave ?
OCTAVE, (avec colère).
Jour de Dieu !
MAURICE.
Bon ! il va s’emporter contre moi !…
(Avec impatience.)
Mais, parbleu !
Que vous ferez tantôt ce que l’honneur commande,
Je le sais ! Mais voici ce que je vous démande :
Êtes-vous de ces cœurs, follement courageux,
Pour lesquels le péril est le plus beau des jeux ?
Et pourriez-vous sans peur tout comme sans emphase
Entendre froidement cette petite phrase :
Vous êtes mort !
OCTAVE.
Mort !
MAURICE
Bien ! vous n’avez pas frémi !
Donc prêtez bien l’oreille à ceci, mon ami.
Quelle est ma mission ? Vous rendre confiance !
Or votre capitaine est une connaissance