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RÉPONSE
DE M. VITET,
DIRECTEUR DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE,
AU DISCOURS DE M. OCTAVE FEUILLET
- Monsieur,
Ne vous étonnez pas d’être ici : vous seul trouvez vos titres trop modestes et notre choix trop bienveillant. Les applaudissements que vous venez d’entendre vous le disent encore mieux que moi : ils sont l’écho de la faveur publique qui s’attache si justement à vos charmants écrits. Votre jeunesse elle-même, dont vous semblez vous excuser, est pour vous, à vrai dire, comme un titre de plus. L’Académie, croyez-moi, n’accorde aux cheveux blancs que d’involontaires préférences, et, quand elle aperçoit dans les généra-