Cette page n’a pas encore été corrigée
— Vivantes toutes deux ! s’écria-t-il.
Un ruisseau de larmes s’échappa de ses yeux.
— Monsieur le marquis, dit Renaud, je ne devais reparaître devant vous qu’avec Mlle de Pardaillan ; ai-je tenu ma parole ?
— Mon fils, embrassez-moi ! dit le vieillard.
— Dieu ! s’écria Renaud, dont les genoux fléchissaient.
Mais déjà le père avait cédé la place au gentilhomme et au soldat.
— Messieurs, reprit M. de Pardaillan, les affaires de la Suède doivent passer avant nos affaires de famille. Donnez ces quelques heures à la prière et au sommeil. Demain le Dieu des batailles décidera du sort de Gustave-Adolphe ; moi aussi je monterai à cheval.