À la pointe du jour, deux troupes de cavaliers se rencontrèrent sur la route de Leipzig : l’une était conduite par M. de Chaufontaine, l’autre par M. de la Guerche. L’une avait vu mourir le comte de Pappenheim ; l’autre ramenait le corps du roi Gustave-Adolphe. Bientôt après, les deux gentilshommes entraient chez M. de Pardaillan.
— Crois-tu que Frissonnante pourra se reposer maintenant ? demanda Carquefou.
— Qui sait ! Baliverne n’est pas fatiguée, répondait Magnus.
Adrienne et Diane attendaient leurs fiancés.
— Un homme avait osé lever les yeux sur vous, il n’est plus, dit Renaud.
M. de Pardaillan prit la main de Diane et la mit dans celle du marquis.
— Madame, dit alors M. de la Guerche, la dragonne dont Jean de Werth parait la poignée de son épée, la voici, et l’homme qui a porté la main sur le roi, je l’ai tué.
— Madame de la Guerche, dit M. de Pardaillan, embrassez votre mari.
FIN