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botte mes perches. Nous avons dîné hier chez M. Tronchin qui nous lut une nouvelle tragédie, elle ferait plus d’effet à la canicule. D’ailleurs les poules, les chevaux, Victor et ses parens se portent bien. Adieu, mes chères filles, je languis de vous revoir ».

Du même aux mêmes. « Ma chère Rosalie. J’ai reçu un petit bouquet et un petit bout de ruban que Constance m’a envoyés de Paris [pour le baptisé] et qui arrivent trop tard. Mille tendresses à MMe Charrière, j’embrasse Lisette, j’ai besoin de vous ».

Du même aux mêmes. « Je ne sais que sentir tout le plaisir que vous devez avoir, tâchez que cela ne vous gâte pas trop, et qu’à votre retour nous en jouissions un peu par vos bonnes dispositions. Le plan fait [pour une charade] est charmant, mais il ne faut rien y mettre que de son cru, tout va bien avec de la gaîté et sans prétention, cherchez à vous amuser bien plus qu’à briller et à faire de l’esprit. Le mien est extrêmement éloigné des jolies choses, c’est en vain que je lui donnerais la torture, il n’en sortirait que des braillements, tout